Un examen de réintégration est toujours lié à une décision judiciaire prononcée, le plus souvent, par le juge ou par un tribunal correctionnel. Un chauffeur condamné à une amende et à une interdiction de conduire ne pourra, dans la plupart des cas, récupérer son permis qu’après avoir passé l’examen de réintégration.
Cet examen fait partie de façon indissociable de la décision judiciaire mais ne doit pas être considéré comme une sanction complémentaire. Le but est de tester l’aptitude à conduire du chauffeur condamné afin que celui-ci adopte un comportement adéquat à l’avenir. L’examen de réintégration consiste en un examen psychologique et/ou médical.
L’examen psychologique comprend deux parties :
L’examen médical est réalisé par des médecins agréés. Le législateur détermine quels aspects doivent faire partie de l’examen médical. Le médecin pose un certain nombre de questions au chauffeur et réalise un examen clinique. Il peut imposer des examens supplémentaires (par exemple une analyse de sang et/ou d’urine). L’examen médical prend environ 15 minutes.